FEMMES SAUVAGES. Leurs corps comme parcours

Exposition du 15 Février au 13 Mars 2015

Du mercredi au dimanche de 13h à 20h.

Les œuvres de MC Palombit sont mises en vente pour la première fois. Cette série comme la plupart des autres a d’abord été présentée et scénographiée, avec droit d’exposition, dans des musés comme l’Atelier de Mitry-Mory ou des Biennales comme le 11ème Festival d’Art Contemporain de Perros-Guirec 2013 où elle était l’invitée d’honneur.

« La Femme Sauvage apparaît sous maintes formes, tailles, couleurs et conditions. Restez en éveil, de façon à reconnaître l’âme sauvage sous ses nombreux déguisements. »

Clarissa Pinkola Estés. Extrait du chap. 7 « Femmes qui courent avec les loups ».

Elle ne s’en souvient pas mais Marie-Christine Palombit a dû naitre avec un crayon à la main ! A sept ans, quatorze et seize ans, son talent en herbe est déjà repéré et récompensé lors de salons, concours, festival grâce à sa mère qui n’attend pas l’accord de sa fille pour présenter son travail.
Cette grande timide ne quittera jamais plus crayons et pinceaux pour s’exprimer. Elle trouve la rigueur complémentaire à sa créativité dans l’architecture d’intérieur qu’elle exercera pendant une dizaine d’années jusqu’à ses rencontres avec Ben Ami Koller et Gérard Bignolais qui vont la pousser à présenter son travail dans des galeries et salons. Nous sommes en 1991, et Marie-Christine trace les premiers déliés de la suite de son histoire. Le corps, le mouvement, la femme nourrissent le travail de Marie-Christine. Une évidence pour cette amoureuse des autres qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs. Une évidence encore la création, en 2005, de son atelier « ARTCORPUS » aux portes de Paris, à Montreuil. Plus qu’un espace dédié à sa production, il s’agit d’un véritable lieu interactif et foisonnant de créations artistiques, étape incontournable pendant les Portes ouvertes de Montreuil. C’est ici que deux réalisateurs vont filmer l’amplitude et la générosité du geste créatif de Marie-Christine. En 2007, un film de l’INA formation mettant en scène son travail plastique « Faire corps ou le geste créateur » sous la direction de Bernard Monsigny (France 2, Envoyé Spécial, Pro CD, etc.). En 2015, Marcel NAKACHE réalise «A la lumière du geste et du trait» pendant une séance scénographiée où l’artiste réalise avec son modèle ses « Calligraphies organiques ».

Sophie Verchere